Oh musique, sculpture du temps,
ton rythme révèle la seconde que je vis.
Le silence, tel le vide autour des formes, dessine mes mélodies,
saccade mes beats, architecture de sonorité.
Je vibre en harmonie avec les instruments, je disparais sous mes improvisations.
L'absence de tout te rend l'éternité.
Dans le bruit de l'inabouti, je recommence sans fin ton air!
L'obsession pour les fréquences, comme une course au-delà de l'horizon
Que les éternités soient dans l'expérience de chaque éphémère.